Le deal à ne pas rater :
Xiaomi Mi Smart Camera 2K Standard Edition (design compact / support ...
11.39 €
Voir le deal

Partagez
 

 Chapitre I : Un changement inimaginable (PV Maria)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Hanabusa Aido
Vampire -Level B
Hanabusa Aido

Date d'inscription : 19/11/2013
Messages : 57

Personnage Avatar : Hanabusa aido

Chapitre I : Un changement inimaginable (PV Maria) Empty
MessageSujet: Chapitre I : Un changement inimaginable (PV Maria)   Chapitre I : Un changement inimaginable (PV Maria) Icon_minitimeMar 26 Nov 2013 - 4:12


A jamais, nous serons liés...

Chapitre I : Un changement inimaginable (PV Maria) PRIP.78422085.17.0 & Chapitre I : Un changement inimaginable (PV Maria) Hanabusa_aido= Chapitre I : Un changement inimaginable (PV Maria) ?c=isi&im=%2F8440%2F20188440%2Fpics%2F589128096

Maria - Aido
« C'est le destin qui a choisi de nous lier »




C'était une nuit qui aurait pu ressembler à toutes les autres nuits de ma vie. Une nuit claire, où les étoiles et la lune brillaient comme jamais. Une nuit qui avait le parfum d'été mélangé à l'odeur de l'herbe fraichement coupée. Une nuit où le temps avait emprunté des accents d'éternité. Le genre de perfection que l'on rencontre peu dans mon univers même si les apparences montrent le contraire. Tellement de choses se sont passées ces derniers temps et bien que je tente de garder le contrôle, ce n'est pas toujours facile surtout quand vous êtes censés veiller et  protéger Yuuki Kuran qui n'en fait qu'à sa tête. Alors quand j'ai reçu la lettre de ma mère qui me demandait de rentrer au château ce week-end, je n'ai pas hésité. Certes avant de partir, j'ai fait promettre à Yuuki de ne rien tenter de téméraire. Elle l'a fait toutefois je reste inquiet et septique...

Voilà je suis à présent devant la demeure familiale. Je ne suis pas revenu depuis les cérémonies en mémoire de mon père. Quelqu'un qui verrait la propriété pour la première fois serait submergé par la beauté irréel de ce lieu. Cependant je ne m'attarde pas sur ce tableau car pour moi, c'est quelque chose de normal. Le majordome m'accueille comme à chaque fois avec son sourire et sa bienveillance habituelle qui m'ont accompagné toute mon enfance.

- Bienvenue jeune maître
- Merci Takayama

Je lui tends mon manteau machinalement.

- Votre mère est dans le salon, elle vous attend.
- Très bien.

Je prends le couloir. Au fur et à mesure que j'avance, les servantes me saluent sans que j'y prête attention. Ce cérémonial est naturel, ancré au plus profond de mes gênes. Je fais encore quelques pas et enfin je pénètre dans la pièce. Les meubles sont précieux et luxueux. Les murs sont recouverts de boiseries. Il y a de grandes fenêtres ce qui est étrange pour une maison de vampire. De lourds rideaux rouges en velours pendent de chaque côté des vitres. Au milieu du mur sur ma gauche, il y a une immense cheminée. Le manteau est en marbre noir ce qui tranche avec la blancheur des murs. Au centre de la pièce, il y a d'immenses canapés assortis de fauteuils avec une table basse.  Evidemment nous sommes environnés de beaux objets rares et de grandes valeurs. Ma mère est assise. Elle affiche également un sourire qui me réchauffe le cœur comme toujours.

- Bonsoir mère.
- Bonsoir mon fils

Je dépose un baiser sur son front. Puis je prends place dans le siège près d'elle. Je ne sais pas pourquoi mais l'ambiance, qui était généralement chaleureuse, reste étrangement tendue. Que se passait-il ? Mon espoir de souffler s'envola brusquement et sans attendre plus je demandai :

- Mère, pourquoi m'avez-vous fait venir ? J'ai l'impression que ce n'est pas une simple visite.

Elle me sourit et dit :

- Comme toujours tu es direct, jamais tu ne te plieras à la bienséance.

Certes cela l'amuse néanmoins il y a ce petit quelque chose qui continue à me titiller. Takayama arrive et sert le thé. Il nous salut et part. Ma mère prend la tasse devant elle, la porte à ses lèvres et avale une première gorgée. Ce silence je ne l'aime pas surtout parce qu'il confirme mes doutes. Qu'est-ce que ma mère me cache de si grave pour qu'elle soit si différente d'ordinaire.

- Mère ?

Cette femme finit par poser la tasse et prend un sérieux.

- Hanabusa, tu sais que je t'aime. Mais à présent, il est temps que tu commences à endosser vraiment le rôle de chef de cette famille. Ce qui signifie que la première chose à faire et de te trouver une épouse.

Sur le moment, je me suis demandé si je ne m'étais pas trompé de demeure. Qu'est-ce qui prenait à ma mère de parler ainsi.

- Vous êtes sérieuse ?

Vu son regard et son silence, il n'y a pas de doute que je puisse avoir compris de travers.

- Visiblement oui.

Elle reprend la parole comme si je ne l'avais pas interrompu.

- Avant la disparition de ton père, je m'étais déjà penchée sur le sujet et j'avais déjà établi une liste de jeunes filles potentielles. Je voulais prendre le temps de bien choisir celle qui deviendrait ta compagne, ton soutien et porterait tes descends. Toutefois vu la situation actuelle, nous ne pouvons plus attendre.

Le choc était là. Moi qui avait pensé que mon père n'étant plus là, je pourrai suivre complétement le chemin que je voulais, c'était raté. Ma mère est une femme très moderne sur certains points pourtant j'avais oublié son côté conservateur sur les autres. Je pourrai jouer justement sur ce rôle que je dois endosser pour contrer cette décision. Cependant je ne le ferai pas parce que c'est ma mère, parce que je suis trop proche d'elle et que je la respecte trop. Mais surtout si je ne me rebelle pas, c'est parce que je ne veux pas la contrarier après ce qu'elle a enduré et le fait que j'ai continué à servir Kaname alors qu'il était l'assassin de mon père. Chose qu'elle ne m'a pas reproché. Non pour une question politique comme on pourrait le penser mais bien parce qu'elle m'aime et qu'elle sait l'importance qu'il a pour moi. Peut-être est-ce le prix à payer pour pouvoir suivre mon ami. Vu la tournure de la conversation, je sais qu'elle a déjà arrêté son choix.

- Qui avez-vous choisi ? Parce que si je suis là, c'est que votre décision est prise.
- Effectivement. Je me suis mise en relation avec sa famille qui a consenti à ce projet après quelques discussions.
- Alors qui est-ce ?
- Tu le sauras demain quand tu la rencontreras. Ce que je veux que tu te souviennes aussi, c'est que cette union pourrait servir à apaiser les tensions qui existent actuellement dans notre monde vu ta nouvelle position.

Cette phrase signifie pour moi que je ne serai visiblement pas enchanté par ma promise. Qui pourrait susciter un tel énervement chez moi pour que ma mère ne veuille rien me révéler jusqu'au dernier moment. J'ai beau cherché, je ne vois pas. Elle ajoute ensuite :

- Rappel-toi que notre existence de privilégié est là pour être utile à servir de grand dessin pour le bien être du plus grand nombre et non pour notre ambition personnelle.

Oui combien de fois je l'ai entendu de sa bouche, peut-être un million. Pourtant mon père n'a jamais suivi ce principe qui avait toujours été une source de douleur pour ma mère. Je mettais donc toujours promis de suivre cette règle.

- Bien, je dois m'occuper des préparatifs pour demain afin de recevoir décemment nos invités. Je compte sur toi pour être irréprochable. Par contre ta sœur ne sera pas là, elle a choisi de rester à son école.
- Bien. Je vais vous laisser vaquer. Je vais me rendre dans ma chambre. Il se fait tard.

Pourquoi ne suis-je pas le moins du monde étonné que Tsukiko ne soit pas présente. Après tous nos liens ne sont pas très fort malgré que nous soyons frère et sœur. Depuis le début, nous avons toujours affiché des choix de vies très différents et visiblement les choses continuent ainsi.

Si j'avais pris le prétexte qu'il était tard, ce n'était pas parce que j'étais fatigué mais simplement que je voulais tenter de découvrir qui ont me destiné. Certainement quelqu'un pourrait m'en dire plus mais c'était sans compter sur les ordres que ma mère avait donnés. Après des heures d'enquête, je n'avais rien soutiré. C'est donc sans aucune information que j'ai fini par regagner ma chambre. Je me suis affalé sur mon lit tentant de trouver des réponses dans la blancheur du plafond sans grand résultat. J'ai fini par m'endormir.

Le lendemain, c'est Takayama qui est venu me réveiller. J'ai donc enfiler la tenue qu'on m'avait préparé. Un costume classique qui s'ajuste parfaitement à ma silhouette et souligne la perfection de mon être. J'avale alors juste un café et descends prendre les consignes de ma mère sur ce que je dois faire. Il restait encore une bonne heure avant que ma future fiancée et sa famille arrivent pour le souper. Ma mère m'expédia au salon en me disant qu'elle me rejoindrait quelques minutes plus tard. Etrangement je suis nerveux. Il faut dire que ce n'est pas tous les jours qu'on va vous présenter celle qui va partager le reste de votre existence. Oui chez les vampires le divorce n'existe pas. Quoiqu'il arrive, on est uni jusqu’à ce que la mort vous sépare. Enfin plutôt, ça se passe ainsi chez les aristocrates de haut rang.

Le temps s'écoule à la fois vite et lentement. Ma mère arrive enfin. Elle me donne encore quelques recommandations. Visiblement elle a réellement peur que je perde mon sang-froid en voyant cette demoiselle. A cette seconde, une idée saugrenue me traverse l'esprit mais je la repousse vivement. Pourtant j'aurai du faire confiance à mon instinct et écouter cette petite voix qui me disait que je ne me trompais absolument pas.

Takayama arrive et annonce l'arrivée de nos invités. Je me suis donc levé du canapé comme la bienséance le voulait. La porte s'ouvre et ce que je vois lorsque le majordome se pousse, me fige. Devant se tient Maria Kurenai et son père... La colère s'empare de moi même si je me contiens. Ma mère est devenue folle. C'est la seule réponse que je trouve pour expliquer la situation. Sinon jamais elle n'aurait amené cette personne devant moi sachant tout la négativité qui existe entre nous à cause de ce qu'elle a fait endurer à Kaname lors de son passage à l'académie. De la glace commence à se former sous mes pieds signe qui montre mon état émotionnel à cette seconde. Toutefois ma mère se tourne vers moi, me sortant de ma torpeur en disant :

- C'est sûrement la surprise qui te fait rester figer comme ça. Parce qu'il me semble que ce n'est pas ainsi que je t'ai éduqué.

Je me ressaisis et avance vers les nouveaux invités.

- Pardonnez-moi. Je ne m'attendais pas à cela. Soyez les bienvenus en notre demeure Lord Kurenai ainsi que toi Maria.

Nos parents engagèrent la conversation le plus naturellement du monde tandis que je continue de fixer la jeune fille me demandant quand j'allais sortir de ce cauchemar...


Dernière édition par Hanabusa Aido le Dim 15 Déc 2013 - 10:11, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Maria Kurenai
Etudiante - Level B
Maria Kurenai

Date d'inscription : 26/11/2013
Messages : 17

Personnage Avatar : Maria Kurenai de Vampire Knight, what else ?

Chapitre I : Un changement inimaginable (PV Maria) Empty
MessageSujet: Re: Chapitre I : Un changement inimaginable (PV Maria)   Chapitre I : Un changement inimaginable (PV Maria) Icon_minitimeMar 26 Nov 2013 - 14:19

Une lettre entre mes mains, tournée et retournée, encore et encore, avant d'être finalement décachetée et lue... Voilà ce qui m'avait poussé à quitter ma tanière de l'Académie Cross. Oh, je n'aurais pas fait cela pour n'importe qui, je n'étais tout de même pas bête. Seulement, lorsqu'une lettre était signée de la main de mes parents... Disons qu'il y avait certaines choses que l'on ne pouvait refuser. Cela ne signifiait pas que je n'avais pas longtemps hésité pour autant. Après tout, s'ils décidaient de m'enfermer à nouveau au cœur de la demeure familiale « pour mon bien », je ne pourrais rien y faire, même si je ne le supporterais pas bien longtemps. Seulement, si je crachais sur ma famille, je n'aurais plus rien, personne... J'avais donc présenté mon projet au directeur, qui avait eu la bonté de l'accepter. Mes résultats exemplaires devaient avoir joué en ma faveur. J'observai les arbres défiler devant mes yeux au fur et à mesure que la voiture se dirigeait vers le manoir familial, me demandant bien quel pouvait être l'objet de cette convocation. Je détestais les surprises... Ne pas pouvoir être prête, ni avoir de plan de secours, quelle plaie. Paranoïaque, moi ? Peut-être un peu, mais ce n'était pas ma faute... C'était des années de vie au milieu de manipulateurs aux mauvaises intentions masquées qui m'avaient ainsi transformée, en femme plus froide et amère... Refermée, si l'on veut. Afin de ne plus jamais montrer mes véritables sentiments.

Une fois enfin arrivée au domaine, je descendis l'escalier plutôt rapidement afin d'aller retrouver mes parents, après avoir déposé ma valise dans ma chambre. Personne au salon, peut-être étaient-ils dans la bibliothèque, alors ? C'était le cas. Ils avaient choisi le lieu dans lequel je me sentais le plus à l'aise, dans toute cette maison un peu froide que j'avais toujours détesté d'une certaine façon... Pour les avoir vu trop souvent et n'avoir jamais eu le droit de passer le pas de la porte, sans doute: Étranges conditions pour une discussion. Il y avait anguille sous roche. Et après d'innombrables bavardages insignifiants cherchant à rattraper le temps perdu auquel je prêtai pourtant autant d'attention que possible, on me donna finalement raison. Je détestais avoir raison dans ce genre de situation... Ce fut père qui amena le sujet. Cela ne me surprenait guère. Il avait toujours été un peu plus sévère...

« Maria, ma chérie. Tu as besoin de protection et la famille se doit de regagner sa réputation. Par chance, quelqu'un a posé sa candidature en tant que fiancé et nous l'avons trouvé parfait... »

Un mariage à mon âge, arrangé qui plus est ? Je blêmis légèrement. J'avais été idiote de croire que de nobles sentiments nourrissaient ces retrouvailles. J'aurais dû me douter que c'était plutôt quelque chose de semblable qui se tramait... Depuis la mort de Lady Shizuka, la dernière représentante des Hiou, ainsi que la dissolution du Sénat, notre famille n'avait plus le moindre pouvoir réel. Avant, pourtant, père était un homme politique reconnu. De quoi écarter l'ombre que je faisais au tableau familial, en plus de l'utilité que je présentais avec mes collectes d'informations... C'était peut-être là tout le cœur du problème. Père se servirait de sa pièce d'échiquier la plus précieuse pour retrouver sa place parmi les puissants. Et je le connaissais assez pour savoir que discuter avec lui ne servirait à rien.

Voilà donc le comment et le pourquoi de ma présence devant cette demeure mystérieuse, personne n'ayant eu la bonté de m'informer quant à l'identité de mon futur promis que je devais pourtant déjà rencontrer. Vêtue d'une de ces robes que je détestais, aux mille tissus encombrants, loin du seul appui que j'aurais pu avoir, mère n'ayant pu faire le voyage, occupée à préparer une autre réception, sans doute, ou même une autre mauvaise surprise. C'était le souci d'être enfant unique. Enfin, j'étais déjà suffisamment préoccupée ainsi pour chercher des détails supplémentaires... Je suivis plutôt les instructions que l'on me donnait, voulant faire bonne figure le temps de trouver un échappatoire à ces fiançailles, ce qui incluait pour le moment d'entrer, tout simplement. Au moins, on ne commençait par rien de bien difficile. C'était du moins ce que je pensais avant de voir qui nous accueillaient au juste. C'était un visage que je ne connaissais que trop bien. Hanabusa Aido. Cela devait être un cauchemar. Seulement, j'eus beau me pincer le bras discrètement, rien à faire. Les images étaient toujours là, devant mes yeux. Je me cachai légèrement derrière père en sentant l'air se refroidir beaucoup trop rapidement pour que ce soit sous l'effet du vent, inquiète. Heureusement, l'ambiance se calma assez rapidement sans le moindre incident... Nous étions à présent plutôt laissés à nous-mêmes pour discuter, les deux vampires aînés discutant entre eux un peu plus loin. Je saluai d'une révérence polie notre hôte, mais je n'attendis pas qu'il me propose de prendre place sur le canapé pour le faire. Le trop plein d'émotions, sans doute... J'arrivai malgré tout à ouvrir la bouche sans qu'il n'ait à attendre plus longtemps.

« Aido-sempai. À moins que je doive vous appeler Aido-sama désormais... Nos destins se retrouvent apparemment liés. »

Oui, j'avais toujours détesté ce surnom idiot que les filles de la Day Class lui donnait, après tout, alors je ne l'utilisais pas, jamais. Idol... C'était d'un manque de respect incroyable, à mon avis. Mettre quelqu'un sur un piédestal n'apportait que des ennuis, à long terme. C'était l'une des raisons pour lesquelles je ne tentais pas d'attirer l'attention parmi la classe des humains. Ah ah... Lorsqu'elles sauraient à qui il était fiancé, elles ne voudraient pas le croire. Et encore moins nos semblables, à vrai dire. Nous étions tel le jour et la nuit, ni plus ni moins. L'avenir ne serait pas aussi facile que père se plaisait à me le faire croire. Mais cela ne changeait pas vraiment de d'habitude, n'est-ce pas...

« Nous n'avons pas eu l'occasion de discuter depuis... l'accident. Peut-être me détestez-vous toujours. Je suis navrée du choix qui vous est imposé, si c'est le cas, car je crains que nous n'ayons guère notre mot à dire dans toute cette histoire... » repris-je d'un ton tout aussi posé que précédemment, lançant un léger regard à nos parents qui semblaient bien d'accord en ce qui concernait cet engagement un peu trop traditionaliste.

Je refermai les paupières afin de garder mon calme, la tête appuyée contre le coussin, bercée d'une musique qui ne jouait que dans mon imagination. En vérité, j'étais terrifiée et je ne désirais pas qu'il le devine à mon regard. Tout ce temps, à l'Académie... Je l'avais fui. Il était le plus proche ami de Kaname. Celui-là même qui avait tué ma maîtresse de sang froid. Peut-être que lui aussi désirait attenter à ma vie, en fait... Je n'aimais pas être isolée ainsi, loin de mes corbeaux. L'idée d'utiliser mon pouvoir sur l'un de mes semblables sain d'esprit ne me plaisait pas vraiment. Mais il ne ferait rien sous l'œil de nos parents, n'est-ce pas ? Ce serait un sacré scandale, un bain de sang entre deux jeunes promis.., Amusant, si cela ne me concernait pas. Un mince sourire vint tout de même prendre sa place sur mon visage... Rien de bien important ou inquiétant. La maîtresse des corbeaux n'était supposée avoir peur de rien, après tout.
Revenir en haut Aller en bas
Hanabusa Aido
Vampire -Level B
Hanabusa Aido

Date d'inscription : 19/11/2013
Messages : 57

Personnage Avatar : Hanabusa aido

Chapitre I : Un changement inimaginable (PV Maria) Empty
MessageSujet: Re: Chapitre I : Un changement inimaginable (PV Maria)   Chapitre I : Un changement inimaginable (PV Maria) Icon_minitimeMar 26 Nov 2013 - 16:16


Maria me parlait comme si la situation était des plus naturelles pour elle. Le monde marchait vraiment à l'envers... Moi je continuais d'être sous le choc surtout en jetant un œil à ma mère qui semblait tout aussi à l'aise avec ce qui était entrain de se dérouler. Comment faire pour y échapper et interrompre cette mascarade ? J'étais pris au piège sans espoir d'une porte de sortie. Elle posa ensuite une première question et je répondis en la fixant avec froideur malgré son sourire.

- Appelle-moi comme tu veux. Cela m'importe peu venant de toi...

Oui j'étais dur avec elle. Néanmoins qui ne l'aurait été à ma place ? Comment envisager le futur avec cette fille comme compagne après ce qu'elle avait commis à l'académie. D'ailleurs je n'avais pas compris pourquoi le directeur l'avait reprise par la suite. On aurait dit que tous avaient la mémoire oublieuse. Même Yuuki s'était rapprochée d'elle et, à mon grand désespoir, Kaname ne l'avait pas empêchée de le faire. Etais-je le seul conscient de la situation ? Pourquoi lui avaient-ils tous pardonné aussi facilement. Yuuki, d'une certaine façon, je pouvais le comprendre. Même avec le réveil de sa véritable nature, elle était restée elle-même aussi généreuse et amicale que lorsque cette dernière était humaine... Je le savais parce que j'en avais moi-même bénéficié. Toutefois je ne comprenais pas pour Kaname. Etait-ce l'influence de sa fiancée qui l’adoucissait ? Ou bien avait-il eu de la compassion face à cette jeune fille fragile et qui n'avait fait que remplir le rôle auquel Shizuka l'avait prédestinée en tant que servante de sa famille ? J'avouai être dépasser. Trop de choses tournaient dans mon esprit. Et puis il y avait les paroles de la nuit dernière de ma mère qui résonnait également en moi:

Ce que je veux que tu te souvienne aussi, c'est que cette union pourrait servir à apaiser les tensions qui existent actuellement dans notre monde.

D'un point de vue politique, j’en avais parfaitement conscience. Toutefois je ne pouvais m'y résoudre même si je continuais à faire bonne figure vu que nous n'étions pas seuls et que je me refusais surtout à mettre ma mère en porte à faux. Puis elle prononça le mot que je détestais le plus concernant les évènements passés à l'école. Je ne pus m'empêcher de réagir. Mon poing s'était serré au fur et à mesure du son de sa voix.

- Accident, c'est vraiment ainsi que tu le vois ou tentes-tu juste de te persuader que c'est le cas pour fuir la réalité ?

Trop calme, trop franc, trop émotif à la fois... Garder l’apparence absolument même en disant des choses dures sans détour... Continuer à rester stoïque quelque soit les mots... J'enchainais donc par la suite :

- Te détester ? Cela serait t'accordé trop d'importance. Cela signifierait qu'à mes yeux, je te porte un quelconque intérêt ou de la valeur, ce qui n'est absolument pas le cas...

Je me suis arrêté une seconde sachant que je ne pouvais me permettre de faire un esclandre ou bien parce que je sentais que j'allais trop loin... Tenir quoiqu'il m'en coûte... Je percevais l'urgence autour de moi. Je pris un peu plus posé :

- Je sais aussi bien que toi que nous sommes devant le fait accompli néanmoins cela ne veut pas dire que je l'accepte même si je m'y plie pour l'instant.

Sinistre et froide réalité de notre monde... Je dois sortir de cette pièce par n'importe quel moyen. Je sentais mon pouvoir qui ne demandait qu'à s'exprimer en cette instant. J'aurai voulu glacé la pièce entière. J'étais oppressé. Une sensation d'étouffement montait en moi. La cravate autour de mon cou m'incommodait et je n'avais qu'une envie la déserrer et quitter ce lieu sans aucun autre cérémonial. Pouvais-je me contenir encore longtemps ? J'en doutais. Je lui ai alors intimé :

- Suis-moi.

Evidemment je ne souffrais aucun refus en lançant cela et je comptais bien qu'elle s'y plie. Je me suis donc levé puis rapproché de nos parents en disant avec tout mon charisme :

- Mère, vu que le souper ne sera pas servi immédiatement. Me permettriez-vous avec votre accord, Lord Kurenai, d'emmener Maria visiter les jardins pendant un petit moment. Je pense que cela serait une bonne chose afin qu'elle puisse profiter de la beauté des lieux et que nous puissions apprendre un peu mieux à nous connaître vu que nos deux maisons vont être liées bientôt par ce mariage.

Dans ma tête, je n'avais qu'une envie entendre ce fichu oui qui me libérerait ainsi de cette atmosphère pesant qui tombait sur moi comme une chape de plomb. Mais surtout cela me permettrait de pouvoir m'exprimer plus librement envers ma fiancée. Je réalisais brusquement que malgré mon mécontentement, j'avais intégré parfaitement la situation en moi et cela m'insupportait un peu plus. Certes le sourire était là, les gestes et la tonalité de ma voix également. Cependant tout en ma personne semblait s'être résigné à ce nouveau rôle que je devrais composé et que mon âme refusait par dessus tout.

Ma mère a observé Lord Kurenai qui consentit par un signe de tête et ajouta :

Si Maria y consent, je ne m'y oppose pas. Cependant ne soyez pas trop longtemps non plus. Tu sais qu'il n'est pas convenable de faire attendre les gens au moment de servir le diner.

Je saluais ma mère pour la remercier et me tourna vers Maria attendant son acceptation...
Revenir en haut Aller en bas
Maria Kurenai
Etudiante - Level B
Maria Kurenai

Date d'inscription : 26/11/2013
Messages : 17

Personnage Avatar : Maria Kurenai de Vampire Knight, what else ?

Chapitre I : Un changement inimaginable (PV Maria) Empty
MessageSujet: Re: Chapitre I : Un changement inimaginable (PV Maria)   Chapitre I : Un changement inimaginable (PV Maria) Icon_minitimeMar 26 Nov 2013 - 17:06

La situation avait beau ne pas me plaire, je faisais tout mon possible pour demeurer un minimum posée et polie. C'était dans ce genre de situations que je pouvais apprécier mon éducation à sa juste valeur. Protester, crier, tout cela n'aurait eu aucun effet... Cela n'aurait fait que m'attirer des problèmes. La colère était une émotion des plus destructrices dans le cœur des hommes... Il semblerait toutefois que cela ne fut pas suffisant. Les mots du jeune Aidô étaient aussi tranchants que des couteaux. Je vois... Tous ceux qui avaient été mêlés de près ou de loin à cette affaire concernant la dernière des Hiou semblaient avoir la même idée de qui j'étais... C'était presque comme si j'avais moi-même commis tous ces crimes dont on l'accusait, dont j'avais ignoré jusqu'à l'existence avant qu'ils ne me tombent dessus... Tout ce que je voulais, moi... C'était de pouvoir vivre encore un peu. Si j'avais su que cela me conduirait à un enfer éternel où je perdrais jusqu'à mon cœur, je n'aurais peut-être pas été si encline à accepter sans poser la moindre question. Je ne rouvris les yeux que lorsque mon fiancé – je n'avais jamais eu peur des mots, je n'allais pas commencer maintenant que c'était personnel – émit cette étrange demande de le suivre, alors que quelques minutes plus tôt, il donnait plutôt l'impression qu'il ne pouvait pas me voir en peinture. Il y avait anguille sous roche.

J'avais raison de me méfier. Hanabusa souhaitait que nous allions tous deux nous promener parmi les jardins. J'étais persuadée que cela n'aurait rien à voir avec un moment romantique tel que n'importe qui aurait pu le croire au premier abord. J'aurais bien émis une objection, mais personne ne m'en laissa l'occasion. Seule la noble femme semblait prêter un minimum d'attention à mon opinion sur la question. Par contre, pouvais-je seulement refuser ? Cela mettrait tout le monde mal à l'aise. Ce n'était pas une chose que j'aimais. J'écartai donc comme toujours mon propre bonheur pour privilégier celui des autres, laissant un doux sourire répondre à ma place, comme si rien ne pourrait me rendre plus heureuse alors que c'était bien le contraire. Je suivis ensuite Aidô en silence, préférant réfléchir. Fuir serait assez difficile. Il était tout aussi rapide que moi, sinon plus, et j'étais à bout de souffle beaucoup trop rapidement. Il connaissait mieux les lieux que moi... De toute façon, il me retrouverait et le châtiment ne serait que pire encore à ce moment-là... Inutile de réfléchir davantage. Nous voilà à l'extérieur, loin de tous les regards. Certes, les fleurs étaient arrangées de façon magnifique, avec toutes ces espèces diverses, mais... Les larmes se mirent à couler abondamment le long de mes joues pâles. Je ne voulais pas qu'il me fasse du mal. Quelle autre raison aurait-il eu de m'emmener ici ? Et pourtant, même en me doutant de ses intentions, je ne pouvais rien y faire... J'aurais voulu lui demander pourquoi il avait pardonné à Kaname, pour lui être resté fidèle malgré le meurtre de son père, mais qu'il ne pouvait en faire de même pour moi... Seulement, je pensais qu'il valait mieux ne pas jeter encore plus d'huile sur le feu en abordant un sujet sensible. Même si je m'étais en quelque sorte résignée à ce sort qui m'attendait, comme toujours.
Revenir en haut Aller en bas
Hanabusa Aido
Vampire -Level B
Hanabusa Aido

Date d'inscription : 19/11/2013
Messages : 57

Personnage Avatar : Hanabusa aido

Chapitre I : Un changement inimaginable (PV Maria) Empty
MessageSujet: Re: Chapitre I : Un changement inimaginable (PV Maria)   Chapitre I : Un changement inimaginable (PV Maria) Icon_minitimeMar 26 Nov 2013 - 17:24


Maria avait accepté. Je fis un salut de remerciement avant de partir de la pièce qui me donnait la sensation de rapetisser au fur et à mesure que le temps s'égrainait. Même si au départ la jeune fille était à mes côtés, j'ai rapidement accéléré le pas car je devais sortir le plus rapidement possible. Tenir encore un peu et la délivrance serait là, à porter demain. Enfin l'air frappa mon visage. J'eus l'impression qu'il pénétrait à nouveau mes poumons. Encore un peu, avancer. Je sens que Maria est derrière moi mais ça n'a pas d'importance. Elle n'a pas d'importance à cette seconde. Ce qui compte c'est que je puisse évacuer la rage qui monte en moi à cause de cette cage que ma mère  vient de construire autour de mon avenir. Enfin nous sommes assez éloignés de la demeure pour que je puisse relâcher cette pression. Sans me retourner, je relâche mon pouvoir et glace tout ce qui est devant moi en poussant un cri.

Je sens l’accélération de mon cœur comme jamais. Je me suis vidé de toute mon énergie cependant cela ne m'a pas vraiment apaiser. L'amertume coule dans mes veines. Doucement la glace disparait sur l'étang et la flore en laissant certaines séquelles sur la végétation. Enfin je me retourne et je reste une seconde figé devant la scène. Maria pleure...

Je ne m'y attendais pas. Pourquoi fait-elle ça ? Je ne sais pas quelle attitude adopter. Moi qui suis toujours capable de jouer mon rôle quelque soit les circonstances, je suis troublé et certainement qu'elle peut le voir. Je n'aime pas cela et reprend contenance le plus rapidement possible. Je ne peux m'empêcher d'avancer et de me pencher vers elle. Je souffle alors à son oreille d'un ton neutre mais ferme :

- Nul besoin de cette comédie, il n'y a aucun spectateur ici.

Quand je regarde ses yeux, je vois un étrange éclair passé. Est-ce de la colère, de l'orgueil ou bien de la tristesse ? Je  n'arrive pas à le définir quoique je doute de ma dernière hypothèse. Après tout, avec une maitresse comme Shizuka, ce n'était pas le genre de sentiment que j'aurai pu imaginé chez elle. J'enchaînais donc :

- Vas-tu rester longtemps comme cela à me fixer ?

Puis soudain une idée saugrenue nait dans mon esprit.

- Tu ne croyais quand même pas que j'allais te faire quelque chose sachant qu'on était chez moi avec ton père pas loin.

Je n'ai pu m'empêcher de m moquer d'elle. Puis ajouta le point final en disant :

- Soit sérieuse un peu. Ma mère aurait été en porte à faux et les conséquences pour moi, à cause de se manque de bienséance, auraient été certainement funestes. Certes j'en aurai peut-être capable vu la joie de me retrouver coincer avec toi. Mais je tiens trop à ma vie pour la risquer ainsi.

Je me suis détourné d'elle et contemplé le paysage. Puis dans le silence de la nuit j'ai fini par dire :

- Que veux-tu faire à propos de nos fiançailles. Parce que pour le moment, qu'on le veuille ou non, toi et moi sommes sur le même navire et il pointe vers le mariage. Nous n'avons que deux possibilités. Soit nous nous y plions, soit nous cherchons une solution pour l'empêcher.

J'attendais alors qu'elle me réponde afin de savoir ce qui allait advenir de nous...


Dernière édition par Hanabusa Aido le Jeu 28 Nov 2013 - 11:42, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Maria Kurenai
Etudiante - Level B
Maria Kurenai

Date d'inscription : 26/11/2013
Messages : 17

Personnage Avatar : Maria Kurenai de Vampire Knight, what else ?

Chapitre I : Un changement inimaginable (PV Maria) Empty
MessageSujet: Re: Chapitre I : Un changement inimaginable (PV Maria)   Chapitre I : Un changement inimaginable (PV Maria) Icon_minitimeMar 26 Nov 2013 - 17:29

Je n'arrivais pas à le croire. Non seulement je me retrouvais à pleurer comme une madeleine devant ce vampire, mais en plus, il en profitait pour se moquer de moi. C'était lui qu'on prétendait être un gentleman ? La bonne blague. Il n'avait tout simplement pas de cœur, pour être incapable de distinguer les vraies émotions des fausses. Je ravalai ma douleur et affrontai son regard à travers mes larmes. Le mien était redevenu plus dur. Voilà pourquoi j'étais parfois aussi froide que la glace qu'il maîtrisait si bien : je devais me montrer forte, sinon tout s'effondrerait autour de moi. Me laisser submerger par ces émotions une seule seconde, comme je venais de le faire, pouvait avoir des conséquences désastreuses, en plus de m'empêcher de réfléchir correctement. Hélas, je n'étais pas aussi douée que maitresse Shizuka pour camoufler mes sentiments lorsque le besoin s'en faisait ressentir. Si je n'avais pas été une demoiselle aussi calme, je lui aurais peut-être même mis une bonne gifle. Au lieu de cela, je préférai lui cracher des mots au visage.

« Croyez bien que ce mariage ne m'enchante pas plus que vous ! »

Tu es si cruelle Maria. Digne fille de la lignée de Shizuka... Mais en quoi cela pouvait-il bien lui sembler important, puisqu'il me détestait. Et puis, il avait été cruel le premier. Je ne faisais que lui redonner la juste monnaie de sa pièce. Je croisai même les bras, tentant de l'observer de haut malgré ma petite taille. Cela ne sembla pas l'impressionner. Il regardait ailleurs, silencieux jusqu'à ce qu'il me demande ce que nous allions faire maintenant. Était-ce bien vrai ? Nous pouvions mettre des bâtons dans les roues à ce plan diabolique de nos parents ? Convaincre ma mère n'aurait pas été bien difficile. J'avais vu qu'elle désapprouvait qu'on me jette au loup, même si je n'avais su que trop tard de quoi il retournait exactement... Seulement ce n'était pas elle qui saurait mettre assez de pression sur d'autres pour les faire changer d'avis. Quoi qu'il en soit, je voulais bien essayer. Je sortis un mouchoir pour essuyer mes larmes, même si je tremblais encore un peu, les muscles incontrôlables, secoués de quelques spasmes. C'était toujours ce qui m'arrivait quand je sanglotais... Incapable d'enligner deux mots sans hoqueter, je préférai m'asseoir un moment. Une fois calmée, je pus relever la tête pour croiser mon regard de cendre avec celui d'Aidô. Même si l'angoisse était toujours présente, elle avait changé de nature. Il était certainement mon meilleur allié, sinon le seul, dans cette situation, et il en allait certainement de même inversement, que cela nous plaise ou non. Alors il fallait que nous arrivions à nous entendre un tant soit peu.

« Je veux bien tout faire pour empêcher cette union. Seulement, j'ai une condition. Ne vous adressez plus à moi comme si j'étais un monstre, sans même savoir qui je suis. »

N'était-ce pas une offre équitable ? Il cesserait de me pourrir la vie et j'en ferais de même, en lui rendant sa liberté. J'espérais vraiment qu'il accepte au moins de faire des efforts. Mon cœur était fragile et ne pouvait supporter toutes ces médisances, pas si nous devions monter une alliance même temporaire. Maintenant, j'aimerais bien savoir s'il avait déjà un plan pour mettre en échec nos « ennemis ». Quelle tristesse de devoir penser de cette façon face à sa propre famille. Mais ma vie avait déjà été manipulée une fois. Et je m'étais fait le serment silencieux que cela ne se reproduirait plus jamais, quel qu'en soit le prix.
Revenir en haut Aller en bas
Hanabusa Aido
Vampire -Level B
Hanabusa Aido

Date d'inscription : 19/11/2013
Messages : 57

Personnage Avatar : Hanabusa aido

Chapitre I : Un changement inimaginable (PV Maria) Empty
MessageSujet: Re: Chapitre I : Un changement inimaginable (PV Maria)   Chapitre I : Un changement inimaginable (PV Maria) Icon_minitimeJeu 28 Nov 2013 - 11:41


Je me suis retournée vers Maria après qu'elle est dite cette phrase, essayant de déchiffrer au fond de ses prunelles pourquoi cela lui importait tant que je ne la considère pas comme cela. Ce qui n'était pas tout à fait la vérité. Nous avions toujours été des étrangers avant qu'elle n'arrive à l'académie même si son père était une relation du mien. Et une fois là-bas, tout ce que j'avais vu d'elle, c'était sa défunte maîtresse agissant au travers de son corps. Elle m'avait fait courir plus d'une fois à travers les bâtiments et la forêt durant la journée, alors que cela nous était strictement interdit. Elle n'avait aucun respect envers Kaname-sama lorsqu'elle lui adressait la parole. Alors comment ne voulait-elle pas que je ne la porte pas dans mon cœur. Après tout, n'avait-elle pas choisi de prêter son enveloppe à sa dernière maîtresse ? Car oui pour qu'un sang-pur utilise votre corps, il faut bien votre consentement. N'avait-elle pas fait cela en toute conscience ? Mettant en péril la vie de Kaname-sama et troublant Yuki de manière intentionnelle afin de blesser mon maître d'une autre manière ? Alors oui j'avais une certaine rancœur envers elle. J'ai reporté mon regard sur le l'étang en disant :

- Je ne te considère pas comme un monstre. Il y a des vampires bien plus terrifiants que toi étant utiliser par Shizuka.

Je fis une légère afin de me lancer dans une explication cohérente.

- Seulement tes choix et tes actions ont fait que je ne te porte pas dans mon cœur. Kaname est plus important que ma propre vie. J'ai vu ce qu'il a du subir depuis l'enfance et endurer lors de décès de ses parents. Devant sa dignité et son comportement ce jour là, je me suis juré que je ferai tout mon possible pour l'aider, le protéger. Que je mettrai mon existence et mes capacités à sa disposition parce que j'ai perçu combien il était seul, combien il était triste au fond de lui. Et que je ne voulais plus jamais qu'il ressente cela. Le jour de la cérémonie, il m'a souri en me disant  la vérité sur leur disparition que c'était un assassina et que les gens qui l'avaient perpétré, devait certainement être là, à l'épier. Moi qui avait été intimidé par son aura, ce que j'ai senti, cette peine, elle était si lourde, si pesante pour ses épaules. Que je ne pouvais pas rester de marbre comme tous ces adultes autour de lui qui ne pensaient qu'à l'utiliser pour leurs propres intérêts, leurs propres bénéfices de leur petite vie si superficielle. Pourquoi devait-il enduré tout cela ? Pourquoi le fait qu'il soit un sang-pur fut tellement éprouvant pour sa si jeune existence alors que les nôtres étaient tellement simple...

Il y eut de nouveau un silence ampli de quelque chose que je ne voulais pas montrer et qui avait transpercé malgré moi. J'attendis juste un instant de reprendre contenance pour continuer à parler.

- Alors ne me juge pas si vite vis à vis de mon attitude envers toi... Seulement cela fait tellement longtemps que je vois le même schéma se répéter que j'en suis devenu dur et méfiant dés que cela touche kaname...

A cette minute, j'ai serré ma main où de la glace s'est formée. Je l'ai levé et regardé. Puis je l'ai ouverte laissant s'envoler les petits grains givrés en les suivant au loin.

- Je ne te dis pas que mon attitude changera du jour au lendemain. Mais puisque nous avons un accord, je tenterai de faire de mon mieux le temps que l'on se sorte de tout cela...

En même temps que je prononçais ses paroles, je lui ai fait face afin de sceller cette promesse. Je ne savais pas si je pourrai la tenir, chasser les habitudes et elles reviennent au galop. Cependant j'allais faire un effort.

On est resté comme ça un peu. Ce moment m'avait ébranlé plus que je ne le voulais. Toutefois j'ai repris le dessus et ajouté :

- Pour ce qui nous concerne, je ne sais pas encore très bien comment nous allons faire. Quand ma mère m'a annoncé la chose, elle ne m'a pas dit de qui il s'agissait. Bien sûr j'ai tenté d'interroger les domestiques mais aucun n'a su ou voulu me répondre. Il faut dire que ma mère peut être assez intransigeante et que ses ordres sont indiscutables. Je suis donc allé à la bibliothèque pour consulter les ouvrages que nous avons sur le sujet cependant je n'ai rien trouver qui nous permettrait de nous opposer à cette tradition d'un autre âge et que je pensais révolue pour moi du fait de la disparition de mon père. Visiblement je me trompais...

Oui j'avais espéré qu'en tant que Chef de la famille Aido, j'aurai enfin ma liberté, c'était sans compter sur les aspirations de ma mère. Comme j'avais été naïf encore une fois. A force de fréquenter Yuki, ses espérances déteignaient sur moi.

- Il va nous falloir un plan. Parce que d'après ce que j'ai vu, simplement dire que nous nous apprécions pas, ne suffira pas à stopper leur projet. Car il faut que tu es en soit consciente, ce mariage n'est qu'un coup politique. Pour ma mère, c'est un moyen de maintenir la paix dans notre communauté en unissant l'ancien sénat et le nouveau. Et sans vouloir te blesser, pour ton père, il ne s'agit que de regagner de l'influence et du pouvoir en faisant de moi son allié en devenant un membre de sa famille.

La vérité était peut-être brutale mais il valait mieux la dire comme elle était. L'apprendre plus tard qui plus est de la bouche de quelqu'un d'autre aurait été plus douloureux pour elle et comme elle ne portait pas dans son cœur non plus, il était préférable qu'elle se manifeste devant moi qui était devenu son allié plutôt qu'elle laisse tomber le masque devant un inconnu qui profiterait de ce moment de faiblesse. Notre monde était ainsi, un repère de vautours près à tout pour arracher un morceau de viande à la première occasion qui se présentait. J'attendis alors sa réaction...  
Revenir en haut Aller en bas
Maria Kurenai
Etudiante - Level B
Maria Kurenai

Date d'inscription : 26/11/2013
Messages : 17

Personnage Avatar : Maria Kurenai de Vampire Knight, what else ?

Chapitre I : Un changement inimaginable (PV Maria) Empty
MessageSujet: Re: Chapitre I : Un changement inimaginable (PV Maria)   Chapitre I : Un changement inimaginable (PV Maria) Icon_minitimeJeu 9 Jan 2014 - 23:17

Ses mots me laissèrent surprise. Ce n'était donc pas cela ? Pourquoi avait-il des mots si méprisants à mon égard, dans ce cas ? Apaisée et curieuse, j'écoutais tout ce qu'il pouvait avoir à dire, même si je devais avouer que sa façon de penser était peu habituelle. Une telle loyauté ne se voyait plus, de nos jours. Il était près à croire en son ami, malgré tout ce qu'il avait fait ? Méprisant envers les autres vampires et ayant même tué certains de ses semblables qui n'étaient pas voués à la folie... Bien sûr, rien n'empêchait de succomber à la folie des grandeurs, mais j'avais malgré tout du mal à saisir. Je ne mentionnai cependant rien à ce sujet, ce serait faire un faux pas. Notre pacte à peine établi, il ne fallait pas le mettre en danger. Pour le moment, le plus important était de trouver une solution à notre ... "problème".

« Ma santé serait peut-être un poids important dans la balance ? ... Oh. C'est donc cela. »

J'esquissai une petite grimace, mais en fait, j'étais en colère. Plus du fait de ne pas avoir compris plutôt que de cette manie de se jouer de moi comme une vulgaire marionnette. Tout cela, ce n'était que de la poudre aux yeux ! Les bienfaits politiques n'était qu'un extra à embrasser, en fin de compte, pour assurer la survie de leur lignée, par leur unique héritière. Tout était pourtant si clair, maintenant.

« Mes parents cherchent aussi un argument suffisant pour me sauver. Sans l'aide des sangs-purs, je suis vouée à disparaître... Enfin, bien plus rapidement que je ne le devais. »

Je ne cherchais pas à justifier mes choix auprès de lui pour me racheter à son égard. De toute façon, je crains que ma santé délicate n'était plus un secret pour qui que ce soit. J'étais plutôt irritée de constater que finalement, rien n'avait changé. J'étais toujours la petite fille en cage qui ne comprenait presque rien au monde qui l'entourait. Comme en ce jour où j'avais cherché à comprendre ce qu'était la neige, ou du moins, pourquoi elle fascinait autant petits et grands... Maintenant, il ne restait plus qu'une chose à faire. Me libérer de ces chaînes, histoire d'éviter de les transmettre à quelqu'un d'autre. D'accord, je ne savais pas encore comment, mais ce n'était heureusement pas urgent. Des fiançailles pouvaient être rompues, et le mariage qui était en train de s'organiser sans notre consentement ne se déroulerait pas avant au moins un an. Cela nous laissait amplement de temps pour atteindre notre objectif. Oh. Le rouge me monta légèrement aux joues. Il ne savait pas, sinon il l'aurait déjà mentionné...

« Quoi qu'il en soit, je ne suis toujours pas majeure... Cela nous laissera du temps pour trouver une solution. J'irai consulter mes meilleures sources d'information. Ne soit donc pas si sérieux ! Tu vas prendre des rides ! »

J'avais retrouvé mon naturel joyeux, avec un grand sourire, passant d'une émotion à l'autre, comme si je flottais dans une étrange bulle. J'essayais tout simplement d'alléger un peu l'atmosphère, à vrai dire. Aussi d'écarter le sujet sensible qui avait été abordé. Qu'il évite de poser trop de questions, qui pourraient finir par devenir embarrassantes. De toute façon, il faudrait sans doute rentrer bientôt, notre plan ne se mettrait sûrement pas en place aujourd'hui même. Quant au tutoiement, et bien, puisqu'il en faisait ainsi, pourquoi ne le pourrais-je pas également ?

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




Chapitre I : Un changement inimaginable (PV Maria) Empty
MessageSujet: Re: Chapitre I : Un changement inimaginable (PV Maria)   Chapitre I : Un changement inimaginable (PV Maria) Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Chapitre I : Un changement inimaginable (PV Maria)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Maria Kurenai
» Journal de Maria
» Maria Kurenai ; La maîtresse des corbeaux

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vampire Knight Alternatif :: Le monde vampire :: Les habitations :: Demeure des Aido-